Agenda 21 scolaire pour la défense du développement durable

Le développement durable est devenu – enfin, diront certains ! – une préoccupation de (presque) tous les responsables au niveau international. Dans ce contexte, les écoles, qui sont un vecteur essentiel dans la transmission du savoir, du savoir faire et du savoir être, ont un rôle essentiel à jouer.

Mais, en fait c’est quoi, ce développement durable dont tout le monde parle ?

C’est « répondre aux besoins du présent sans compromettre les capacités des générations futures de répondre aux leurs ». Ce n’est donc pas retourner à l’âge de la pierre ni même de la charrue… C’est, simplement, faire preuve de bon sens et de modération !

Le Sommet de la Terre, organisé par les Nations Unies à Rio en 1992, a engendré un programme d’action « Agenda 21 » pour le 21e siècle et, dans la foulée, un « Agenda 21 scolaire » car la conférence de Rio a reconnu, à juste titre, l’éducation comme le pilier central du processus de prise de conscience de l’urgence de la situation.

Dans la foulée, le gouvernement belge a approuvé un plan fédéral 2004-2008 de développement durable qui intègre six thèmes : la pauvreté, le vieillissement, la santé publique, les ressources naturelles, les changements climatiques et le transport.

Ce plan, en accord avec les régions et les communautés, a ensuite débouché sur une stratégie nationale du développement durable comprenant 31 actions, parmi lesquelles la promotion des services de proximité, un moindre usage des ressources naturelles, l’élaboration d’une stratégie pour les produits durables, les bâtiments éco énergétiques, la responsabilité des entreprises, etc…

Bref, les choses bougent !

Au niveau scolaire, sous l’égide de l’asbl COREN (pour coordination environnement), l’Agenda 21 a été mis sur pied. Il est basé sur 27 principes. L’IMT, soucieuse de former des citoyens responsables, n’a pas manqué de s’inscrire dans ce processus qui, on l’espère, conduira les adultes de demain à léguer aux générations futures une planète habitable ! C’est la mission – combien importante – de la « cellule énergie » de l’IMT.

 

 

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