Au fil des jours
Année 2016-2017
Classement par ordre décroissant (de juin à septembre) :
... I 4e Arts et 4e Arts Orientation Architecture : projet Livres et Moi I Les 3e Arts Appliqués à la (re-)découverte du 9e art I Belfaire 2017 : les 6e Technicien de Bureau ont défendu les couleurs de Print4U à Bruxelles I Boccia et théâtre avec le Tabuchet pour les Agent d'Education I Shooting photo pour les 5e Technicien en Infographie avec Oliviero Toscani I Projet E-Learning from Nature pour les 4e Sciences Sociales et Educatives I Formation WAN pour les 6e Agents en Accueil et Tourisme I Les 4e Sciences Appliquées au Musée de la Métallurgie I Les 6e Technicien Chimiste au Polygone de l’Eau (barrage de la Gileppe) I Carina Sendón González, notre auxiliaire de conversation en Espagnol I Une bière pour l’IMT : la Traditional Lab’s Cuvée des 6e Technicien Chimiste I Les élèves de la 2e Année Complémentaire réfléchissent à leur orientation au Moulin de Hosdent I 5 jours à Barcelone pour les 6e Agents en Accueil et Tourisme I Une escapade à Bruxelles pour les 1e Année Commune I Les 6e Agents en Accueil et Tourisme au musée La Boverie I Un ambitieux projet autour de la lutte contre le harcèlement et le cyber-harcèlement pour les 5e Techniques Sociales I Une journée pastorale sous le thème des relations I Une veillée de Noël sous le signe du partage I Les 6eTechnique de Qualification assistent à la pièce "En attendant le jour…" I Print4U, l'EEP des 6e Technicien de Bureau accueile la foire commerciale des EEP I Un bain de culture pour les élèves du secteur arts I La justice en vrai… et en jeu pour les 6e Technique Sociale I Avant-première de Nabucco de Verdi à l’ORW : les yeux, les oreilles et l’âme I Les 6e Agent d'Education ont mangé dans le noir I Coteaux pluvieux ? Coteaux heureux ! I Les 7e Aassistant aux métiers de la Publicité au BIP I Les éducs parlent aux (futurs) éducs I Le CTA, lien entre l’école et le monde professionnel ! I
Dernières news :
4Arts/4AOA : projet Livres et Moi |
Les 4e années Art et Arts Orientation Architecture ont eu l’occasion de se plonger dans un projet tout à fait concret : la réalisation d’un espace couvert pour des livres au sein de notre Institut. Le but de cette initiative était de proposer une zone de libre échange des livres, une sorte de bibliothèque urbaine accessible à l’ensemble des élèves. 3 disciplines étaient concernées par ce projet. Tout d’abord dans le cadre du cours de recherches et projets, les élèves ont défini leurs idées, mis en place plusieurs scénarios créatifs, élaboré la conception du projet et vérifié sa faisabilité (technique et structurelle). En dessin, les élèves ont produit des croquis de leur projet ainsi que du site dans lequel ils souhaitent l’implanter. En français, ils ont réfléchi à la place du livre dans la société, ont réalisé des exposés à ce sujet mais ont également préparé la présentation de leur projet devant l’œil avisé de notre Directrice, Bernadette Szecel, elle-même architecte de formation. Car c’est à cette dernière que reviendra la lourde tâche de sélectionner le ou les projets qui se verront concrétisés l’année prochaine. Des projets dont, bien évidemment, nous vous reparlerons très prochainement sur cette page. Evangelos (4AOA) Ce n’est donc pas un « exercice » ordinaire. Gaëlle (4AOA) Camille (4AR1) Jérémy (4AOA)
Anne-Catherine Limbort, Benjamin Delgrange Photos : Anne- Catherine Limbort |
Les 3e Arts Appliqués à la (re-)découverte du 9e art |
Dans le cadre de leurs cours de français et d’histoire de l’art, les élèves de 3e arts appliqués (AA) se sont rendus à l’exposition « Révolution bande dessinée » qui avait lieu au musée de la Boverie. Outre les planches issues de ces deux magazines, les élèves ont eu l’opportunité de découvrir d’autres planches d’albums célèbres tels que Lucky Luke (Morris) ou encore Gaston Lagaffe (Franquin). Pour les étudiants, qui ont visité l’exposition librement, ce fut l’occasion d’observer les différentes techniques utilisées par les auteurs et d’effectuer des liens par rapport aux cours relatifs à leur option. La formule choisie donnait également accès à la Biennale de Gravure où étaient exposés les travaux de plusieurs artistes. Ce fut à nouveau l’occasion pour les élèves de s’intéresser aux techniques et aux effets plastiques des différentes œuvres exposées. Manon C’était une exposition plus ciblée pour les ados, voire adultes. En effet, il y avait beaucoup de scènes agressives ou vraiment destinées aux adultes dans les bandes dessinées. Il y avait énormément de planches différentes, certaines en noir et blanc, certaines en couleurs, certaines plus réalistes que d’autres… Nous sommes ensuite allés voir l’exposition de gravure : un contexte totalement différent. C’était vraiment beau, il y avait beaucoup de techniques différentes représentées. Je conseille vraiment cette exposition si vous aimez les BD, l’art… Elle nous apprend beaucoup de choses. Cyril C’était une très belle exposition je la conseille fortement si vous aimez le dessin et surtout les BD. Mohammed J’ai particulièrement aimé les planches façon « western ». J’ai aussi adoré le réalisme des planches réalisées à l’encre de Chine. Les petites vidéos explicatives sur les artistes et leur travail permettaient de mieux comprendre l’exposition. J’ai apprécié également les gravures et la liberté d’expression qui s’en dégageait. Semih Je conseille à tout le monde de se rendre à cette exposition. Cindy Mulé, Benjamin Delgrange Photos : Cindy Mulé |
Belfaire 2017 : les 6e Technicien de Bureau ont défendu les couleurs de Print4U à Bruxelles |
Après avoir participé à une foire régionale, les 6TB ont installé le stand de leur entreprise, Print4U, à Bruxelles, au Heysel. En effet, les 9 et 10 mars derniers, les acteurs de notre imprimerie préférée ont tenté de vendre un maximum de produits à de nombreuses autres entreprises d’entrainement pédagogique (EEP). Pour les convaincre, ils étaient armés de catalogues et de flyers traduits en quatre langues afin de cibler le plus de clients possible. En effet, à cette foire internationale, comme dans le monde économique, le français se mélange à l’anglais, au néerlandais, mais aussi à l’espagnol, voire à l’italien. Michael Nabila En effet, outre la prospection et la présentation des produits, les élèves devaient réaliser les ventes en remplissant des bons de commande ou de pré-commande. L’efficacité devait être au rendez-vous afin d’éviter les files qui dissuadent les clients potentiels… Comme dans la vraie vie ! Latifa Notons que cette expérience commerciale s’intégrait dans un séjour de deux jours à Bruxelles. Quand ils n’animaient pas leur stand à Bruxelles Expo, nos élèves redécouvraient notre capitale et un musée, le musée BELvue. Enfin, le souper du soir fut l’occasion, comme lors d’un vrai déplacement professionnel, de débriefer et de partager les expériences de chacun, qu’elles soient culturelles ou commerciales. Mallaury Laissons à deux élèves le mot de la fin : Ange Céline Anna Moscato, Angélique Bémelmans, Benjamin Delgrange
Photos : Manuela Alongi, Angélique Bémelmans |
Boccia et théâtre avec le Tabuchet pour les Agent d'Education |
Pour la seconde année consécutive, les élèves de 5e et 6e années AE (agent d’éducation) ont eu l’opportunité de collaborer avec le Tabuchet. Ce service d’accueil de jour pour adultes en situation de handicap veille à la prise en compte du bien-être physique et psychiquede la personne handicapée, ainsi qu’à la promotion de son autonomie et son inclusion dans un environnement ordinaire. Au programme des activités proposées : l’arbitrage par les 5eAE d’un tournoi de Boccia(une forme de pétanque adaptée à la personne handicapée), la gestion d’ateliers récréatifs (grimage, jeux de balle,…)par les 6eAE et enfin la présentation au sein de notre Institut d’une pièce de théâtre interprétée par les bénéficiaires eux-mêmes. En effet, dans le cadre de leur parcours de formation, les futurs éducateurs doivent réaliser un stage dans le secteur de l’aide à la personne handicapée. L’objectif poursuivi par l’ensemble de ces initiatives est de les y préparer au mieux et de faire découvrir à ces futurs professionnels qu’au-delà du handicap-visible ou non-, il y a une personne, un individuavec ses envies et ses potentialités propres. Des potentialités que l’éducateur doit encadrer, soutenir et favoriser à travers son métier. Davina La journée boccia était très bien organisée, les élèves étaient bien répartis entre les différentes activités. Moi, j’ai découvert que je savais faire des grimages. Je n’en avais jamais fait avant mais je me suis plutôt bien débrouillée. Il y avait un bénéficiaire dont l’éducatrice m’a dit qu’il avait du mal à rester en place mais là, il semblait intrigué par mon visage pendant que je le maquillais et il n’a pas bougé du tout. Puis j’ai eu droit à un grand sourire. Dans une activité comme celle-ci, il y a un autre lien avec les bénéficiaires que celui qui existe dans le cadre du travail. C’est différent, on est dans le pur plaisir. J’ai aussi participé aux jeux de ballons et à l’activité danse avec d’autres bénéficiaires. Morgane J’ai réalisé mon stage au Tabuchet donc je connaissais déjà les bénéficiaires. C’était agréable de les revoir dans un autre cadre. Pour la boccia, c’était bien de voir qu’ils savent ce qu’ils font. Ce n’est pas parce qu’ils ont des difficultés à communiquer ou à bouger qu’ils ne savent pas jouer. Quand je joue avec eux, je ne joue pas à leur place, je les aide mais c’est bien eux qui jouent. Moi je ne fais que les guider. C’est important d’organiser une activité comme celle-là dès la 5e année comme ça les élèves n’ont plus peur de la personne handicapée. Ça permet un premier contact. En ce qui concerne le théâtre, je n’avais jamais participé à un atelier théâtre en stage et j’ai été surprise de voir certains bénéficiaires que je connaissais faire des choses que je n’imaginais pas qu’ils savaient faire, et encore moins devant tout le mondesur scène. J’ai été épatée. Benjamin Delgrange
Photos : Benjamin Delgrange |
Shooting photo pour les 5e Technicien en Infographie avec Oliviero Toscani |
Dans le cadre de leurs cours d’option, les élèves de 5e et 6e Technicien en Infographie (TI) ont visité l’expo Medialand à la Cité Miroir en avril 2017. Cette exposition mettait en lumière le monde de la pub et son fonctionnement. Une partie de l’expo était consacrée au photographe et publicitaire italien OlivieroToscani, rendu célèbre par les campagnes de pub qu’il a créées pour la marque de vêtement Benetton et faisant la part belle aux images chocs et provocatrices. Dans la foulée de l’expo, le cours d’analyse de l’image a décortiqué les stratégies publicitaires et a passé en revue les campagnes marquantes du photographe italien et notamment le projet intitulé « La race humaine ». Ce projet, initié il y a 10 ans par Toscani lui-même, lui a fait parcourir les 5 continents afin de dresser un portrait-robot des différentes races. Pour lui, chaque individu est unique et est, à ce titre, une œuvre d’art. Durant ce mois de mai, O. Toscani s’est arrêté à Liège pour organiser un shooting photo visant à dresser le portrait des liégeois. 500 participants ont pu ainsi être photographiés par le maître italien en personne... Parmi ceux-ci, nos élèves de 5e TI. Le shooting aura un prolongement l’année prochaine à travers une exposition qui se déroulera de janvier à mars 2018 à la Cité Miroir et qui reprendra 300 portraits de liégeois sur les 500 photographiés. Une occasion que ne manqueront pas de découvrir l’année prochaine les élèves qui seront alors en sixième année. Alexandre C’était bien de sortir du cadre scolaire pour une visite hors du commun. Nous avons vu quelque chose qui nous intéresse. Personnellement, la photo m’intéresse déjà et c’était intéressant de voir les différentes manières de faire de la photo. Ici, c’était au naturel, on venait devant l’objectif comme on était. C’est une bonne manière de voir l’espèce humaine. Aurélie C’est impressionnant de se retrouver en face de Toscani en vrai. Nous avons vu un reportage en classe mais je savais déjà qui il était avant ça. Le matin, nous avons appris que nous allions le rencontrer et poser pour lui. Nous étions tous contents. Ça faisait un peu bizarre de rester debout pour poser, on ne fait pas ça tous les jours. C’est aussi une bonne intro pour le cours de photo l’année prochaine Giovanni Nous avons vu Toscani en analyse de l’image mais là nous l’avons rencontré en personne. Moi j’ai eu l’occasion d’échanger avec lui, j’ai discuté en italien. Une activité comme celle-là permet de découvrir le métier, le travail de l’assistant. Et il y en a du travail. Pendant 3 jours, il n’arrête pas. Il ne s’agit pas de juste appuyer sur un bouton. Il faut connaitre la lumière, les poses, les techniques,… C’est bien pour l’année prochaine pour le cours de photo. Anne-Marie Trickels, Benjamin Delgrange
Photos : Guillaume ANTOINE |
Projet E-Learning from Nature pour les 4e Sciences Sociales et Educatives |
Les élèves de 4e année Sciences Sociales et Éducatives (transition) ont eu l’opportunité de participer à un projet européen d’e-learning ; un projet financé par la Commission européenne et l’agence nationale italienne pour le programme Erasmus+. Celui-ci consistait en la réalisation par des écoles d’e-leçons sur des matières scientifiques. L’objectif de la démarche était multiple : promouvoir une approche proactive des élèves à l’apprentissage de sujets scientifiques, proposer des méthodologies didactiques innovantes aux professeurs de sciences, favoriser les échanges internationaux,... Le choix de nos élèves s’est porté sur le pont barrage de l’ile Monsin. Pour mener à bien leur projet, nos élèves ont collecté des informations avant de travailler en classe sur les énergies et les transformations d’énergie pour enfin clôturer la séquence par la visite du pont barrage. Parmi les atouts de l’activité, nos élèves ont pointé pêle-mêle : l’enrichissement culturel qu’a apporté ce projet sur un barrage hydraulique, le fait de pouvoir observer une turbine, ce qui reste une chose rare (même pour les professeurs) car il s’agissait d’une opportunité unique de visiter un endroit fermé au public, la découverte possible pour certains d’une nouvelle passion, d’une vocation, d’un métier… Vanessa Bemelmans, Benjamin Delgrange
Photos : Vanessa Bemelmans, Georges Ferenc |
Formation WAN pour les 6e Tourisme |
Les métiers liés au tourisme sont nombreux. Dans le cadre de leurs stages de 5e et 6e, les élèves de 6e année en Agent(e) en Accueil et Tourisme découvrent différentes facettes de ces métiers. Ainsi, ils se familiarisent avec les tâches qui incombent aux agents de voyage en agence ou aux agents d’accueil durant différents salons (celui du SIEP ou plus récemment celui d’Autovlan, pour ne citer qu’eux). Afin d’appréhender une autre facette de ce secteur, les 6TOUR se sont rendus au WAN (Wallonie Aerotraining Network) à Gosselies. Dans ce centre de compétences de la Région Wallonne, ceux-ci ont découvert le rôle important que joue le personnel navigant lors d’un voyage. Entre théorie et pratique, c’est une vraie immersion dans les métiers de steward et d’hôtesse de l’air qui leur a été proposée. Ce sont d’ailleurs des personnes d’expérience ou en recyclage qu’ils ont pu côtoyer durant cette journée. Comme cette formation s’est déroulée en grande partie en anglais, c’est dans cette langue que deux élèves nous livrent ce qu’ils ont retiré de cette expérience. Roko « I think it was an amazing experience for everyone. We learnt so much about the job of steward… I really like this job because you help the passengers to have a good time but you also help them to survive! You feel like a hero sometimes but you can also easily lose your life…» Je pense que c’était une expérience incroyable pour tout le monde. Nous avons tellement appris sur le métier de steward… J’aime vraiment ce métier car vous aidez les passagers à passer un moment agréable mais vous les aidez aussi à survivre ! Vous vous sentez comme un héros parfois mais vous pouvez aussi facilement perdre la vie… Debora « It was an amazingday trip! I discovered the ‘real‘ job of stewardess and it’s not just serving food and smiling all the time. We learned many things about the security on board. We also had the opportunity to see the cockpit. In the afternoon, we simulated an airplane crash and we slid on the Inflatable slide, which was my favourite activity of the day.» C’était une excursion incroyable! J’ai découvert le « vrai » métier d’hôtesse de l’air et ce n’est pas simplement servir à manger et sourire tout le temps. Nous avons appris beaucoup de choses quant à la sécurité à bord. Nous avons également eu l’occasion de voir le poste de pilotage. L’après-midi, nous avons simulé un crash aérien et nous avons glissé sur le toboggan gonflable. C’était mon activité préférée de la journée. Ann-Catherine Douin, Angélique Bémelmans, Benjamin Delgrange Photos : Céline Tebaldi |
Les 4 SA au Musée de la Métallurgie |
Dans le cadre de leur cours de chimie et plus particulièrement afin d’envisager une application concrète au chapitre sur les composés métalliques, les élèves de 4e Sciences Appliquées (SA) se sont rendus au Musée de la Métallurgie et de l’Industrie de Liège. Situé en plein cœur de Liège, dans l’ancienne usine Espérance dans le quartier du Longdoz, ce musée retrace en 9 salles l’histoire industrielle et technique liégeoise autour de 3 thèmes : la métallurgie, les énergies et l’informatique. Les élèves ont eu l’opportunité de découvrir le circuit de la métallurgie : des premiers bas fourneaux à la sidérurgie moderne en passant par les grandes étapes de la révolution industrielle. Ils ont pu prendre connaissance des origines et du développement du bassin sidérurgique liégeois, avec des personnages-clés comme John Cockerill ou encore J-J D Donny qui démarra la première usine à zinc dans le quartier Saint-Léonard. Ahmad J’ai bien aimé la visite. On a vu des choses utiles et on a aussi vu les phases de la fabrication du fer dans l’âge ancien. Florina Lorsque nous sommes arrivés au musée, nous avons rencontré deux guides qui nous ont bien informés et ont répondu à toutes nos questions. Nous avons découvert l’histoire de la métallurgie à partir des premiers fourneaux jusqu’à aujourd’hui. Par exemple, nous avons appris que tous les fourneaux ont dû être placés près de la forêt pour le bois et près de la rivière pour faire fonctionner le moulin à eau. Nous avons aussi appris que chaque fourneau était protégé par un saint, et qu’il était décoré par des croix et des bougies. Enfin, nous avons découvert que le transport des métaux était fait par les femmes et les enfants car c’était le travail le moins payé. Alexandra Il y avait plusieurs parties dans la visite. Tout d’abord l’explication des hauts fourneaux. Il y a très longtemps, les hauts fourneaux n’étaient pas hauts comme aujourd’hui. Pour un apport d’oxygène suffisant, pour que les flammes ne s’éteignent pas, deux énormes souffleurs étaient disposés à côté du haut fourneau fonctionnaient grâce au moulin à eau qui se trouvait à l’extérieur. Dans le haut fourneau, les éléments étaient disposés par couches (charbon de bois et minerai de fer). Ces éléments étaient placés dedans par les femmes qui allaient chercher le minerai de fer avec des grandes hottes placées sur leur dos. Ces femmes allaient toujours par deux pour jeter le minerai par le dessus du fourneau en cas d’évanouissement de l’une d’entre elles. La guide nous a expliqué que la gangue (la partie autour du fer) formait le laitier qui est utilisé pour fabriquer le ciment. Elle nous a aussi expliqué le fonctionnement de certains outils essentiels à la fabrication de la fonte. La deuxième partie était consacrée à la fonte. Une fois la fonte refroidie, celle-ci était travaillée grâce à un maka pour lui donner une forme plus aplatie. Elle était ensuite passée dans un laminoir afin d’être plus finie. La dernière partie était consacrée à la sidérurgie moderne. L’acier est utilisé dans la carrosserie, dans les frigos, dans les bâtiments, dans les emballages,… Pour le fabriquer, on utilise le minerai de fer, la pierre calcaire et le charbon. Pour obtenir de l’acier, il faut utiliser de la fonte et la mettre dans un convertisseur et ensuite on le coule en lingot. Pour terminer, je dois dire que cette visite était vraiment intéressante, je l’ai bien aimée. Ça m’a marqué de savoir qu’on partait d’un minerai et à qu’à la fin on obtenait de l’acier. La chimie c’est magique ! Vanessa Bemelmans, Benjamin Delgrange Photos : Vanessa Bemelmans |
Les 6 TC au Polygone de l’Eau (barrage de la Gileppe) |
Dans le cadre de leur cours de technologie chimique (étude d’une unité de production), les élèves de 6e année technicien chimiste se sont penchés sur la potabilisation de l’eau du barrage de la Gileppe. Au programme de ces deux journées bien remplies : un aperçu théorique sur la potabilisation de l’eau par Françoise Demblon (ingénieur chimiste), la réalisation de la démarche et d’expériences nécessaires pour la mise en route du « pilote » de potabilisation de l’eau (un « pilote » étant une maquette fonctionnelle qui reproduit à petite échelle ce qu'effectue l’usine en taille réelle). Parmi les expériences menées par nos élèves, notons celle du « jar-test » qui consiste à déterminer les quantités de réactifs à injecter dans l’eau brute afin de la rendre potable puis à réaliser un test d’efficacité en dosant différentes substances dans l’eau brute et dans l’eau potabilisée afin de s’assurer du respect des normes. De retour dans notre Institut, les élèves ont réalisé une situation d’intégration sur base de leurs expériences et des notes prises sur le terrain. Camille Le côté pratique était intéressant. Le premier jour nous avons fait de nouvelles manips différentes de celles faites au cours comme le jar-test par exemple et utilisé les pompes doseuses. Le deuxième jour nous avons fait des tests sur l’eau sur base des résultats obtenus la veille. Veronica Grâce à cette expérience, je me suis rendue compte que le procédé était bien plus compliqué que ce que j’imaginais. Il y a pas mal d’étapes à suivre. Les manipulations nous ont permis de comprendre des étapes comme la coagulation et la floculation. Erika Hendrick, Benjamin Delgrange Photos : Erika Hendrick, Georges Ferenc |
Carina Sendón González, notre auxiliaire de conversation en Espagnol |
Dans le cadre des accords culturels gérés par Wallonie-Bruxelles International (WBI), le Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles nous a permis cette année d’accueillir une auxiliaire en espagnol, en partenariat avec le collège Saint-Barthélemy. Carina Sendón González, licenciée en Langue et Littérature Espagnoles à l’université de Santiago de Compostela, participe à, en moyenne, une heure de cours dans chaque classe par semaine. Rappelons que l’apprentissage de l’espagnol est accessible dès la 3e technique de qualification, orientation tourisme ou secrétariat. Il est encore possible en transition, en langue III, dans les orientations à partir de la 5e. Laissons les élèves expliquer les atouts de la présence d’une native en classe : Mareva (5TB) J’apprécie la présence de l’auxiliaire. Le fait qu’elle ne parle qu’espagnol nous permet de mieux apprendre cette langue. Elle nous a appris beaucoup de nouveaux mots. Shana (5TOUR) L'auxiliaire nous apporte beaucoup car elle nous apprend la culture de l'Espagne et aussi de nouveaux mots de vocabulaire ce qui enrichit notre vocabulaire. Elle est très gentille et nous aide quand nous en avons besoin. Caroline (6TOUR) J’apprécie la présence de cette dame. On a ainsi un point de vue, des commentaires différents du professeur habituel. Au-delà de sa présence ponctuelle, avoir une invitée en classe fait sens à beaucoup de situations de communications. Nombreux sont déjà les projets réalisés depuis son arrivée. En voici quelques exemples… Diana (6TOUR) Nous avons accueilli une auxiliaire il y a quelques temps. Nous avons préparé une visite guidée de Liège en espagnol pour qu’elle découvre la ville. Ensuite, elle nous a fait passer un entretien d’embauche. Chacun a donc fait un exercice oral avec elle. Elle nous a donné des conseils. Ça nous a permis d’évaluer notre niveau. Charlotte (6SEA) Au début de la journée à Bruxelles avec l’auxiliaire, nous avons commencé par découvrir deux statues en rapport avec l’histoire de l’Espagne. Ensuite, nous nous sommes dirigés vers le Bozart pour visiter l’exposition Picasso. Durant cette exposition, nous avons appris beaucoup de choses sur cet artiste et sur ses œuvres. Nous avons même commenté certaines œuvres en espagnol. Après-midi, chaque élève a présenté un produit, un personnage ou un endroit typiquement belge en espagnol à l’auxiliaire. Cette sortie culturelle nous aura permis d’utiliser l’espagnol dans un autre contexte que celui de la classe et de vivre des moments de partage entre élèves et professeurs. Emilio (6SEA) J’ai passé un superbe séjour à Bruxelles avec l’auxiliaire et toute ma classe. Nous avons pu voir la Place d’Espagne. Ensuite, nous avons visité l’exposition Picasso au Bozart. Après le temps libre, nous avons fait découvrir Bruxelles à l’auxiliaire en présentant en espagnol des endroits à visiter. Sarah (6SEA) Ce que j’ai aimé lors de cette journée à Bruxelles avec l’auxiliaire ? Le trajet en train, l’expo Picasso, la photo avec les Chinois et le savoir-faire que j’ai présenté en espagnol : le magasin schtroumpf et la galerie Horta. Salomé (3TOUR) J’ai apprécié la journée espagnole. Il y avait une bonne ambiance. C’était marrant de cuisiner des tapas à l’école bien que je n’aimais pas la nourriture que nous avons préparée/mangée. Stefano (4SEC) J’ai bien aimé la journée espagnole : cuisiner et manger avec ses amis. La nourriture était bonne. Le petit jeu proposé par l’auxiliaire était sympa mais un peu long. Marie (4SEC) Dans l’ensemble, j’ai bien aimé l’activité. Il y avait une bonne ambiance et il y avait plein de plats différents. J’aime la tortilla et les pipas. Le film en espagnol était TOP ! Angélique Bemelmans, Benjamin Delgrange Photos : Angélique Bemelmans |
Une bière pour l’IMT : la Traditional Lab’s Cuvée |
Nos 6e techniciens chimistes ont eu l’opportunité de s’essayer à la fabrication d’une bière de A à Z. Depuis la création de la section technicien chimiste dans notre Institut, une tradition s’était installée. En effet, le cours de chimie organique consacrait un chapitre à l’étude des alcools et à la fermentation. Celui-ci se clôturait par la confection par les élèves -sous la supervision de leur enseignant- d’une vingtaine de litres de bière. Cette fabrication très artisanale se cantonnait à une préparation relativement basique dans les actes techniques posés. Cette année, l’idée était de passer un cap et d’ancrer ce projet dans une dynamique plus professionnalisante en l’intégrant dans le cours de technologie chimique et plus particulièrement dans le cadre d’un chapitre consacré à l’étude d’une unité de production. Première étape du projet : la venue en classe de Bruno Bonacchelli, ingénieur chimiste de formation mais surtout tête pensante et agissante de la brasserie artisanale Brasse&Vous à Rocourt. Au menu : 2 heures de cours en classe consacrées aux étapes de fabrication de la bière. La suite du processus se déroula à l’extérieur des murs de notre Institut : 1 journée à la brasserie consacrée à la préparation de la bière (concassage, broyage, fabrication du moût, filtration,…) puis mise en cuve de fermentation. Après 4 semaines de fermentation, il était temps pour nos apprentis brasseurs de revenir à la brasserie pour l’étape de la mise en bouteilles (3000 bouteilles pour un total de 1000 litres). Les étiquettes conçues par des élèves des 4e Arts appliqués et des 7e Assistants aux métiers de la publicité de notre Institut furent apposées sur chacune des bouteilles. Et comme il est de coutume de dire en pareille occasion : le savoir-faire de nos élèves se déguste avec sagesse … Nicolas Je dois dire que je connaissais déjà l’univers de la brasserie et que je le pratique à l’extérieur de l’école mais à plus petite échelle. Ici, j’ai pu passer de la dimension très artisanale à une activité plus industrielle. J’étais vraiment intéressé par ce processus plus professionnel. Nous avons bien compris l’utilisation des pompes, l’hygiène indispensable dans un tel milieu (et notamment à travers les produits de nettoyage des cuves). Une dimension intéressante aussi : le team building. Cette expérience de deux jours a permis de mieux nous connaitre entre nous et cela a favorisé le travail en équipe. Cerise sur le gâteau pour moi : le produit fini est très bon. La classe était fière d’avoir produit quelque chose d’aussi bon. Laura Cette bière, c’est un peu « notre bébé ». Nous sommes satisfaits d’avoir un produit à nous. Et cela nous a permis d’apprendre le fonctionnement d’une brasserie, ses appareillages, les temps de fermentation, les mélanges, les ingrédients, … Par exemple, je ne savais pas qu’on ajoutait autant de sucre dans la bière. Au niveau expérience de labo, c’était très intéressant. Une autre chose, ça a rassemblé la classe. En 5e nous étions 2 classes et ici la réunion d’élèves issus de groupes différents et le travail autour d’un projet commun nous a permis de mieux nous connaitre et de nous découvrir. Nous faisons plus de sorties ensemble depuis cette expérience. Erika Hendrick, Benjamin Delgrange Photos : Erika Hendrick |
Les 2S réfléchissent à leur orientation au Moulin de Hosdent |
Ce mois de février, les élèves de 2eS se sont rendus au Moulin de Hosdent à Braives avec leurs titulaires afin de découvrir le milieu de l’openfield qui est travaillé dans le cours d’étude du milieu (EDM) afin de prendre conscience des enjeux liés aux énergies fossiles et renouvelables. Les élèves ont eu l’occasion de réfléchir à leur orientation scolaire future. L’objectif était de découvrir ses propres sensibilités, d’élargir ses connaissances sur les différents métiers mais également de se faire une idée plus claire des débouchés qui existaient pour chaque filière d’étude, notamment pour les options présentes au sein de notre Institut.
Hugo H, Hugo M (2S1) « Après s’être installés, on a commencé par une activité sur les énergies renouvelables : on a appris qu’il y avait plein d’énergies renouvelables comme les panneaux solaires, photovoltaïques, etc. Il y en a beaucoup plus que ce qu’on pensait mais on n’est pas encore au point en Belgique pour que le pays soit autonome juste avec les énergies renouvelables. Le soir, on a chacun animé des jeux de société, on a appris à mieux se connaître mais aussi à gérer les autres, à bien expliquer les règles, c’était pour découvrir l’option techniques sociales. Le lendemain matin, on a monté la vallée pour arriver sur les hauteurs et découvrir le milieu « openfield ». Nous avons appris que le Ravel de Braives était une ancienne ligne de chemin de fer et que la gare n’était plus en état de service même si elle est toujours présente. Nous avons observé les changements au niveau des bâtiments, des routes et des trottoirs par rapport à des photos d’il y a longtemps. L’après-midi, nous avons fait une activité sur l’orientation, avec des indices on devait retrouver les métiers, on devait aussi les mimer par équipes. C’était super. On a appris qu’il y avait plusieurs sortes d’intelligences et que toutes étaient importantes et qu’on pouvait toujours s’améliorer. On devait aussi choisir un objet banal et réfléchir à tous les métiers qui avaient été sollicités pour arriver à l’étape où l’on a l’objet dans nos mains. Le soir, on a fait une soirée dansante, on a même dansé avec les professeurs. C’était super, on aurait dû rester plus longtemps. » Jonathan Georis, Benjamin Delgrange Photos : Jonathan Georis |
5 jours à Barcelone pour les 6e Agents en Accueil et Tourisme |
Ce 20 janvier 2017, les élèves de 6e Agent(e) en Accueil et Tourisme se sont envolés vers Barcelone. Pendant cinq jours, ceux-ci ont vécu au rythme espagnol, devenant acteurs d’un voyage qu’ils avaient préparé en amont dans le cadre des cours de techniques du tourisme et de langues. Ainsi, dès l’arrivée à l’aéroport, ce sont nos apprentis agents qui ont mené les conversations afin d’enregistrer les bagages. Dans le métro, il s’agissait d’utiliser ses capacités linguistiques pour acheter les billets avant de miser sur son sens de l’orientation pour arriver à bon port, l’Hostal Fernando, situé dans le Barrio Gótico. Chiara « Me gustaría dar mi opinión relativa a este hostal. Es un hostal con muy buena relación calidad precio. Éramos un grupo escolar y yo estaba en una habitación con otras dos chicas. Teníamos la mejor habitación, con 3 camas dobles. Una cosa que me molestó es que hacía mucho frío en mi habitación y que la calefacción no funcionaba bien. El desayuno fue relativamente bueno. Finalmente, el hostal tiene una situación central a 1 minuto de la Rambla. « J’aimerais donner mon point de vue concernant l’auberge. C’est une auberge avec un bon rapport qualité/prix. Nous étions un groupe scolaire et j’étais dans une chambre avec deux autres filles. Nous, nous avions la meilleure chambre avec trois lits doubles. Une chose qui me dérangait était qu’il faisait très froid dans ma chambre et que le chauffage ne fonctionnait pas bien. Le déjeuner fut relativement bon. Enfin, l’auberge a une situation centrale, à une minute de La Rambla. Je recommande cette auberge si on veut voyager pas cher.” À peine installés, nos élèves ont participé à une table de conversation: Friday Language Exchange à la gare de France. Après quelques appréhensions légitimes, tous ont osé discuter avec des étrangers essentiellement en anglais et en espagnol, mais aussi dans d’autres langues que certains maitrisent, comme le russe ou l’italien. Diana « Quisiera agradecer a los organizadores. Pasé una tarde excelente. Las personas eran muy amables. Tuve la oportunidad de practicar las lenguas que hablo. Es la mejor manera para mejorar su nivel. Un punto positivo suplementario es que la actividad era gratuita. Lo recomiendo. » « Je voudrais remercier les organisateurs. J’ai passé une excellente soirée. Les personnes étaient très aimables. J’ai eu l’opportunité de pratiquer les langues que je parle. C’est la meilleure manière d’améliorer son niveau. Un point positif supplémentaire est que l’activité était gratuite. Je le recommande. » Les jours suivants, la part belle a été faite à la culture: l’histoire de Catalogne et de la marine, samedi. Ophélie « El Museo de Historia de Cataluña es un museo muy interesante y con muchas cosas para descubrir la región. El personal era sonriente, acogedor y muy simpático. Hablaba francés. Fui con mi escuela y la visita guiada estaba muy bien. El guía hablaba muy bien francés y era completo en sus explicaciones. Es el museo más interesante de Barcelona para mí. Es un museo RECOMENDABLE al 100%. » « Le musée d’Histoire de Catalogne est un musée très intéressant, avec beaucoup de choses pour découvrir la région. Le personnel était souriant, accueillant et très sympathique. Il parlait français. J’y ai été avec mon école et la visite guidée était très bien. Il parlait très bien français et c’était complet dans les explications. C’est le musée le plus intéressant de Barcelone pour moi. C’est un musée à recommander à 100%. » Noah « Hablando del museo Marítimo de Barcelona, la visita era en inglés y para entender era complicado, aunque la chica que hablaba, hablaba despacito. En el museo, había muchos barcos y uno en el centro pero no pudimos visitarlo. Eso no me gustó. Si la visita hubiera sido en francés quizá me habría gustado. » « En parlant du musée de la Marine, la visite était en anglais et pour comprendre, c’était compliqué, bien que notre guide parlait lentement. Dans le musée, il y avait beaucoup de bateaux dont une galère au centre mais nous ne pouvions pas le visiter. Ca ne m’a pas plu. Si la visite avait été en français peut-être que j’aurais aimé. » Dimanche, nous avons visité deux musées d’art : la Fondation Miró et le Musée d’Art Catalan. Sasha « El “Museo Nacional de Arte de Cataluña” fue un museo muy interesante y limpio. El edificio es maravilloso y de acceso muy fácil con las escaleras mecánicas. La exposición fue muy interesante y única con pinturas únicas y frescos antiguos que hablan de la religión católica. Nuestro guía fue nuestro profesor de turismo. Y finalmente para la organización, el museo propone un guardarropa para los turistas. » « Le Musée National d’Art de Catalogne est un musée intéressant et propre. Le bâtiment est merveilleux et est très facile d’accès avec des escalators. L’exposition fut très intéressante et unique avec des peintures rares et des fresques anciennes qui parlent de la religion catholique. Notre guide fut notre professeur de tourisme. Et finalement, pour l’organisation, le musée propose un vestiaire pour les touristes. » Lundi, nous nous sommes particulièrement intéressés à Gaudí, en visitant le Park Güell et la Sagrada Familia. Diana « La Sagrada Familia es la basílica más emblemática de España. Su altura era impresionante. El interior de la iglesia justifica el precio. Qué lástima que para subir a las torres había que pagar un suplemento. Además, no podíamos ver la cripta. Pero la recomiendo porque verla es maravilloso.” « La Sagrada Familia est la basilique la plus emblématique d’Espagne. Sa hauteur est très impressionnante. L’intérieur de l’église justifie le prix de son entrée. Quel dommage que, pour monter dans les tours, on devait payer un supplément. En plus, nous ne pouvions pas voir la crypte. Mais je recommande la visite parce que la voir est merveilleux. » En plus de ces temps forts, tout au long du séjour, nos élèves ont aussi joué les guides d’un jour. Chacun a ainsi présenté deux lieux touristiques, comme par exemple el Palau de la Música Catalana, la Pedrera, la Universidad de Barcelona, … Si l’apect culturel d’un tel séjour est important, un voyage, c’est avant tout une aventure humaine. Des moments de rires, de partages, de découvertes, souvent autour de tapas mais aussi de « montaditos ». Louis « Los camareros de 100 Montaditos son muy serviciales y sonrientes. El único punto negativo es el tiempo para la preparación de la comida pero salvo esto, la comida tenía un buen sabor y había un menú muy extenso. Recomendable.” « Les serveurs de 100 Montaditos étaient très serviables et souriants. L’unique point négatif est le temps de préparation de la nourriture mais excepté cela, la nourriture était savoureuse et il y avait un très large menu. Je le recommande. » Par ce voyage, de nombreuses portes ont été ouvertes. Espérons que ce city-trip donnera à nos jeunes l’envie de réitérer ce genre dexpérience. Angélique Bémelmans, Benjamin Delgrange Photos : Angélique Bémelmans
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Une escapade à Bruxelles pour les premières communes |
Dans le cadre des cours de français et d'éducation plastique, les élèves de première année commune sont partis visiter le Centre belge de la Bande Dessinée à Bruxelles. Ce lieu incontournable pour les amateurs de phylactères est situé au cœur de Bruxelles, dans un bâtiment Art Nouveau dessiné par Victor Horta. Il est consacré aux auteurs du 9e Art ainsi qu’à leurs personnages emblématiques d’hier et d’aujourd’hui (Tintin, les Schtroumpfs, Gaston Lagaffe, Boule & Bill, Lucky Luke…). L’escapade d’un jour démarra à la gare des Guillemins afin d’emprunter le train qui allait conduire nos élèves jusqu’à la capitale. Lors de la visite matinale du musée, les élèves ont pu découvrir l'historique de l'illustration et de la BD belge, ses moments-clés, ses personnages-phare,… Ils ont également rempli un questionnaire sur les informations distillées à l’intérieur du musée. À midi, bien à l’abri du froid, le groupe a pu se restaurer dans une brasserie typiquement bruxelloise. L'après-midi fut quant à elle consacrée à la découverte de la Grand-Place, de l’indétrônable Manneken Pis mais aussi des magasins bruxellois. Une journée agréable pour faire connaissance et découvrir un élément constitutif de la culture belge. Océane et Flavie (1C4) Nous sommes partis de Liège Guillemins vers Bruxelles pour visiter le musée de la BD parce que nous allions en créer une aux cours d'art et de français. Nous avons découvert les artistes belges comme Peyo et Hergé et qui sont devenus très célèbres. Nous sommes restés 2 h à comprendre l'invention de la BD et à répondre à un questionnaire en groupe. Après le dîner de midi, nous avons marché et visité les endroits connus de Bruxelles; la Grand-Place qui est grandiose et le Manneken Pis qui est tout petit. Nous avons eu quelques minutes pour ramener des souvenirs à nos parents. Nous avons pu faire connaissance avec nos copains de classe et nous avons passé une bonne journée. Florence Delentrée, Benjamin Delgrange Photos : Florence Delentrée
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Les 6e Agents en Accueil et Tourisme au musée La Boverie |
L’après-midi du vendredi 25 novembre a été riche en culture pour les futurs agents en accueil et tourisme. À l’initiative de leurs professeurs de techniques de tourisme, ces élèves de 6e année ont eu l’opportunité de découvrir le nouveau musée La Boverie : ses extérieurs, l’extension de Ricciotti (architecte du MuCEM à Marseille) mais aussi l’exposition 21 Rue la Boétie. Cette sortie s’inscrit dans le cadre de l’ouverture aux arts et à la culture nécessaires à ces élèves dans leurs tâches scolaires mais aussi et surtout dans les futures tâches professionnelles qui leur seront confiées. Parmi les premières, relevons la SIPS (Situation d’Intégration Professionnellement Significative) de Noël où les élèves doivent incarner un agent de l’office du tourisme de Liège. À cette occasion, ils ne manqueront pas d’utiliser cette expérience pour guider et conseiller fictivement -mais efficacement- des touristes venant à Liège pour la première fois. Mais avant cela, laissons les principaux intéressés résumer leur expérience. Caroline Diana Angélique Bemelmans, Benjamin Delgrange |
Un ambitieux projet autour de la lutte contre le harcèlement et le cyber-harcèlement |
En janvier 2016, la Fédération Wallonie-Bruxelles a lancé un projet avec comme thème : « Comment lutter contre le harcèlement et le cyber-harcèlement à l’école ? ». Le projet était ambitieux puisqu’il s’agissait de faire participer des enseignants, 97 élèves de 5e Techniques Sociales et le Centre Psycho-Médico-Social à l’ensemble de la démarche, en y incluant un partenariat avec Loupiote ASBL. En point de mire : l’organisation d’ateliers en 5e Techniques Sociales visant à mettre sur pied une prévention non plus par les adultes mais par les pairs afin que les jeunes soient mieux « outillés » face aux problématiques du harcèlement et du cyber-harcèlement. Le projet s’est déroulé en plusieurs phases. Loupiote ASBL a tout d’abord proposé une animation sur base d’un outil pédagogique de sensibilisation aux causes et aux conséquences du harcèlement intitulé « Ce qui vous regarde… No Hate ». Enfin, les élèves ont rédigé un questionnaire pour évaluer le degré de harcèlement (en tant que témoin, victime, les personnes-ressources disponibles, les réactions à avoir, les pistes de solutions envisageables). La passation du questionnaire aura lieu deux fois : en début de projet et en fin d’année pour évaluer les effets de celui-ci. Dans peu de temps, vous pourrez découvrir les capsules vidéo sur le site de notre Institut. Professeurs : Virginie Godfrin, Charlotte Jamin, Delphine Doyen, Colette Fraikin, Cynthia De Felice Estelle Yves Fabrice Shannon William Virginie Godfrin, Benjamin Delgrange |
Une journée pastorale sous le thème des relations |
Le 25 octobre, tous les élèves de première année ont participé à une journée pastorale. Les objectifs poursuivis étaient de découvrir notre Institut, son histoire, celle de mère Marie-Thérèse et de la congrégation des filles de la Croix mais aussi aborder le thème de la pastorale de l’année : les relations. Au programme de cette journée bien chargée, le visionnage d’un document sur mère Marie-Thérèse, une rencontre avec les sœurs Anne-Marie et Myriam des filles de la Croix, un jeu de piste sur Mère Marie-Thérèse et sur notre Institut et enfin une rencontre avec l'abbé Jean Lievens dans le cadre du thème de la Pastorale : les relations. Fiona Alizée Florence Delentrée, Benjamin Delgrange Photos : Andrea Dainef, Terefu Havelange
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Une veillée de Noël sous le signe du partage |
Comme le veut une tradition bien ancrée à l’Institut Marie-Thérèse, l’avant-midi du vendredi qui précède le congé de Noël est consacré à ces trois mots : convivialité, solidarité et équité. Ainsi, c’est autour d’une table garnie de produits issus du développement durable que les élèves se sont réunis avec leurs titulaires. Comme chaque année, IMT DD (développement durable) s’est mobilisé pour offrir aux élèves un petit-déjeuner responsable : tant au niveau de l’éthique de la production qu’au niveau du respect de l’environnement dans sa consommation. En effet, les élèves étaient invités à amener leurs couverts et verres, afin de ne pas produire de déchets excessifs. Certains élèves se sont également impliqués dans l’organisation : ainsi les 6AF ont ajouté une touche sucrée au repas de chacun en préparant la confiture. Sarah (6SA) nous explique que « le petit-déjeuner était un moment très agréable. Il a permis à notre classe de se rapprocher de nos professeurs et de casser la barrière élève/prof. Nous avons vraiment bien aimé ce moment convivial. » En déjeunant, il a donc été question de partage. En effet, chaque année, ce moment est choisi par les classes pour marquer cette journée d’un geste de solidarité, entre eux ou vers les plus démunis. Depuis deux ans, des projets plus fédérateurs au sein de nos murs ont vu le jour. L’an dernier, à l’initiative de la Pastorale de l’école, il avait été proposé à toutes les classes de faire des photos sur la thématique de Noël. Laura (5TS2) nous raconte ce qu’elle a fait cette année : « Après avoir mangé et beaucoup discuté entre nous, nous avons fait un panneau. Puis nous sommes descendus dans la cours. Si nous n’avons pas dansé comme proposé, nous avons chanté. Enfin, nous avons participé au mannequin challenge. C’était bien d’organiser cette activité. Ça change des autres années. » En reprenant ensemble le refrain de « Hallelujah » de Leonard Cohen, guidés par la voix envoutante de Terefu (6TS2), les élèves et les professeurs ont relevé le triple challenge lancé afin de récolter des fonds pour l’opération Viva for life. C’est avec un panneau aux couleurs de leur classe qu’ils sont descendus dans la cours vivre ce moment de solidarité. Certains (peut-être trop peu !) ont osé mettre en pratique les pas de danse exercés quelques minutes auparavant, notamment dans les couloirs du bâtiment K. Enfin, le monde de l’IMT s’est arrêté le temps d’une chanson. Gwennie (1C2) : « C’était cool et original. C’était sympa de faire un déjeuner et de participer à un petit concert ! » Wencelas (1D2) : « Nous avons déjeuné et nous avons échangé des cadeaux. Nous avons fait un super panneau. On a passé un bon moment. » Angélique Bémelmans, Benjamin Delgrange Voir les différentes vidéos réalisées sur YOUTUBE Photos et vidéo : Colette Dethier
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En attendant le jour… |
Les 25 et 27 octobre après-midi, des élèves de 6eTechnique de Qualification ont assisté à une représentation de la pièce "En attendant le jour..." de François Sauveur. Le papa du réalisateur, Luc Sauveur, est l’un des premiers médecins à avoir pratiqué l'euthanasie en Belgique. Il était présent sur scène à la fin de la pièce pour répondre avec son fils aux questions des spectateurs. Le rôle du père de l’auteur dans la prise de conscience publique sur l’importance d’aborder la question de la fin de vie, explique que ce dernier ait décidé de réaliser une pièce sur ce sujet délicat et encore parfois tabou. La thématique est envisagée du point de vue de trois malades: Marco, 35 ans, paralysé suite à un accident de la route ; Jo, 70 ans, atteint de la maladie d’Alzheimer et Marie-Rose, 65 ans, atteinte d’un cancer généralisé, ainsi qu'à travers les yeux du médecin. Le spectacle mêle témoignages projetés sur écran, fiction et musique. La force et la beauté des échanges humains est poignante et émouvante. Élèves et professeurs ont été touchés par cette pièce. Voici d’ailleurs un avis rédigé par l’un de ces élèves, Terefu Havelange (élève de 6e année en Techniques Sociales). « Cette pièce a pour thème le combat d'un paraplégique pour obtenir le droit d'être euthanasié. Elle s'inspire d'une histoire vraie qui a contribué à faire adopter une loi nouvelle concernant l'euthanasie. Cette pièce m'a particulièrement touchée. Tout d'abord parce que je suis impressionnée par le talent des comédiens. Ils arrivent à faire partager des sentiments envers le public tout en jouant un rôle. J'avais même l'impression d'assister à la réalité. C'est surprenant de voir que ces artistes arrivent à mettre de l'humour à propos d'un sujet si triste et sombre qui peut se montrer comme sujet "tabou". Les moments qui m'ont le plus touchée sont ceux où le protagoniste parle avec sa sœur. Notamment celui où il veut absolument lui faire comprendre qu'il désire mettre fin à sa vie. Parmi les arguments qu'il utilise pour la convaincre, je retiens particulièrement celui du chat gravement blessé souffrant le martyre et qu'il compare à sa propre situation. Sa sœur lui répond en lui disant que "ça n'a rien à voir car ce n'est qu'un animal". À partir de ce moment, j'ai pensé comme lui et j'ai essayé de me mettre à sa place. Un être humain aurait-il plus de valeur qu'un animal ? Non, la seule différence est que l'animal n'a pas la possibilité de parler pour exprimer sa douleur alors que l'être humain oui. Même s’il est difficile de se mettre dans la peau d'un personnage voulant mettre fin à sa vie, je suis dans l'empathie et comprends les personnes qui veulent recourir à l'euthanasie. On peut constater que le titre de la pièce "En attendant le jour" est un jeu de mot. Il veut d'abord expliquer que la personne attend le jour de sa mort. Mais, personnellement, je propose une autre interprétation : "le jour est celui de sa mort tant attendue, tant espérée. Il voit ce passage vers la mort comme le chemin qui mène vers la lumière. Car, pour lui, mourir est la seule chose issue qui pourrait donner sens à sa vie. Ce moment est justement LE moment lumineux, c'est l'instant où il se sent libre de faire ce qu'il veut car il a atteint son "jour". Laure Mewissen, Terefu Havelange, Benjamin Delgrange Photos : Andrea Dainef, Terefu Havelange
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Print4U à la foire commerciale des EEP |
Print4U, l’Entreprise d’Entrainement Pédagogique (EEP) de notre Institut spécialisée dans l'imprimerie a rouvert ses portes pour la 4e année consécutive. Dès septembre, dans le cadre de leurs cours d’EPS (Exercices Pratiques: Secrétariat) et de langues étrangères, les élèves de 6e année en Technicien de Bureau se sont familiarisés avec l’organisation de cette entreprise. Après les vacances de Toussaint, la préparation de la foire commerciale de Liège a été au centre des préoccupations des futurs Techniciens de Bureau. Cette année, l’effervescence était à son paroxysme car cette foire se déroulait à l’Institut Marie-Thérèse. Ainsi, 22 entreprises issues d’autant d’écoles se sont donné rendez-vous le 17 novembre dans nos murs. « Il y avait beaucoup de monde. Beaucoup de clients. C’était difficile de gérer la file d’attente. », explique une élève lors du débriefing de la foire. Mise en pratique de la théorie vue en classe, flexibilité et débrouillardise ont été au rendez-vous pour parvenir à vendre les articles d’imprimerie. Afin de maximiser l’expérience, les élèves se sont relayés aux différentes tâches : l’accueil, la vente, la prospection,… À ce sujet, un élève nous confie : « Nos flyers ont été appréciés, tout comme nos offres. Mais on aurait dû distribuer plus de cartes de visite. ». Rendez-vous donc à Bruxelles pour une nouvelle expérience commerciale et linguistique. Angélique Bemelmans, Benjamin Delgrange Photos : Nicolas Moors
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Un bain de culture pour les élèves du secteur arts |
Dans le cadre de leurs cours d’art et d’architecture, des élèves de 5e année issus du secteur artistique (arts, arts plastiques, art et structure de l’habitat) ont participé à un voyage d’étude en région lilloise durant trois journées d’octobre. L’objectif principal d’un tel circuit est d’immerger les élèves, dès leur arrivée dans une option artistique au 3e degré, dans un véritable bain de culture, grâce à différentes visites de musées mais également par une approche du croquis libre sur place, à travers la réalisation d’un carnet de voyage personnel. Le programme du séjour était copieux : - Visite de la biennale internationale de Courtrai, d’aménagement intérieur et de design contemporain - Le musée des Beaux-Arts de Lille (peinture du XIXème et XXème siècles) - Le musée d’art La Piscine, d’architecture art déco à Roubaix, ville du textile - Le récent musée du Louvre à Lens, à l’architecture très contemporaine (groupe japonais Saana) érigé sur un ancien site minier et qui a pour vocation de démocratiser l’accès à l’art, ancien et moderne, notamment au travers de la fabuleuse galerie du temps (synthèse étonnante depuis l’Antiquité jusqu’au XIXème siècle) - Le musée du Laam à Villeuneuve d’Asq, présentant l’art brut et nombre d’artistes ayant marqué l’Histoire de l’Art (Dubuffet, Picasso, Braque,…) - La villa Cavrois à Croix, maison particulière réalisée en 1929 par l'architecte Robert Mallet-Stevens, de style moderniste (classée monument historique et complètement restaurée depuis 2015) Les élèves n’ayant pourtant pas l’habitude de visiter autant de lieux en si peu de temps semblent avoir apprécié le séjour, tant pour la variété des expositions que pour la qualité des lieux chargés d’histoire. Kelly Hugo Céline Thomas Sarah Emmanuelle Romus, Anne-Catherine Limbort, Benjamin Delgrange Photos : Anne-Catherine Limbort
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La justice en vrai… et en jeu |
Le mardi 25 octobre, des élèves de 6e techniques sociales ont participé à l'activité Justice en jeu au palais de justice de Liège. Cette activité organisée par le BELvue museum (projet de la Fondation Roi Baudouin) fut l'occasion de découvrir la justice de l'intérieur mais aussi de visiter le nouveau palais de justice de Liège. La matinée fut consacrée à une information sur les cours et tribunaux belges. Les élèves ont également assisté à un procès au tribunal correctionnel. L'après-midi offrit l’opportunité pour les élèves de se glisser le temps d’un jeu de rôles grandeur nature dans la peau des acteurs d’un procès: victime, prévenu, procureur, juge ou encore avocats (défense, parties civiles). Après un temps de préparation, les deux groupes constitués se sont rendus dans une véritable salle d'audience pour mettre en scène ces procès fictifs. Malgré le stress, les élèves se sont pleinement acquittés de leur tâche. La rencontre et l'échange avec les professionnels de la justice fut riche et les questions ne tarissaient pas. Alessandro Hanane Sara Coralie Laure Mewissen, Benjamin Delgrange Photos : Charlotte Jamin
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Avant-première de Nabucco de Verdi à l’ORW : les yeux, les oreilles et l’âme |
Ce 17 octobre, ce n’étaient pas moins de 125 élèves de 5e (AR), 6e (AR,AP,TI,SSE) et de 7e PUB qui s’étaient donnés rendez-vous avec leurs professeurs afin d’assister à la soirée de gala de l’opéra Nabucco de Giuseppe Verdi à l'Opéra Royal de Wallonie. Le célèbre « Va pensiero » tiré de cet opéra est devenu à travers l’Histoire, l’un des chœurs de musique lyrique les plus connus mais aussi un second hymne national en Italie et plus généralement une expression de douleur des opprimés. Cette soirée d’exception fut l'occasion pour la plupart des élèves de découvrir un univers qui ne leur était pas familier, même si, à travers leurs cours, certains d’entre eux s’étaient déjà penchés sur ce mode d’expression artistique tout à fait singulier. En effet, dans le cadre de leurs cours de musique, de techniques d’expression, d’analyse de l’image, d’histoire de l’art ou en vue de la préparation de leur SIPS (épreuve de Noël) sur le thème de l’opéra, les élèves ont d'abord effectué une visite guidée du bâtiment pour en découvrir les rouages (salle, scène, coulisses, loges,…). Ils ont ensuite eu le privilège d’assister à la répétition générale du spectacle. Bien plus qu’une « simple » représentation, cette soirée était hautement symbolique car elle était placée sous l’égide de la Fondation IhsaneJarfi (www.fondation-ihsane-jarfi.be). « Personne n’est né avec la haine pour l’autre du fait de la couleur de sa peau, ou de son origine, ou de sa religion. Les gens doivent avoir appris à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, ils peuvent apprendre à aimer car l’amour jaillit plus naturellement du cœur humain que son opposé. ». Faisant sienne cette devise de Nelson Mandela, la Fondation Ihsane Jarfi s’est donnée pour vocation de lutter contre les discriminations, les violences (plus particulièrement celles motivées par l’homophobie) ; des formes d’exclusion auxquelles les élèves avaient été préalablement sensibilisés. Victoria Wanie Elsa Charline Arthur Thomas Brandon Valentina Anne-Marie Trickels, Benjamin Delgrange Photos : Pascale Loréa, Ariane Héroufosse, Benoit Rigau
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Les 6e Agent d'Education ont mangé dans le noir |
Pour la première fois depuis la création de cette option, les élèves de 6e agent d’éducation ont eu l’opportunité de participer à un repas dans l’obscurité totale. L’objectif de cette activité était de mettre des élèves qui ont réalisé ou qui réalisent des stages dans le secteur de l’aide à la personne en situation de handicap, de mieux comprendre ce que celle-ci vit au quotidien mais surtout d’adapter ses actes professionnels et d’améliorer la qualité de sa relation avec les bénéficiairesen se servant des autres canaux de communication. Cette sensibilisation au quotidien de la personne déficiente visuelle se déroulait à La Lumière, une ASBL bientôt centenaire qui apporte des aides personnalisées, favorise l’autonomie au quotidien et contribue à l’épanouissement de la personne malvoyante ou non-voyante. Une fois le choc, l’inconfortet parfois même l’anxiété provoqués par le fait d’être plongé dans le noir le plus profond, cette mise en situation de handicap visuel a permis un moment de partage, de transmission, de dialogueavec l’ensemble des participants mais aussi et surtout avec les serveurs déficients visuels. La présence dans le groupe d’une élève elle-même malvoyante donnait une saveur et un sens tout à fait particuliers à cette visite. Sentir, toucher, goûter, entendre,… Les autres sens se mettent rapidement en éveil afin de compenser cette perte visuelle. Un repas où l’on prend le temps. Le temps de manger, le temps de parler, le temps de s’écouter,… Mais surtout le temps de réaliser qu’on ne voit pas seulement qu’avec les yeux… William Kimberley Marina Benjamin Delgrange Photos : Vincent Savelkoul, Muriel Vanoirbeck
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Coteaux pluvieux ? Coteaux heureux ! |
Ce n’étaient bien évidemment pas les quelques gouttes de pluie qui allaient empêcher la tenue de l’édition 2016 de la Nocturne des Coteaux de la Citadelle. Bravant un temps un peu plus humide que d’ordinaire, nombreux furent les visiteurs qui franchirent les portes de notre Institut pour y (re-)découvrir ses trésors. Comme à l’accoutumée, des visites guidées du patrimoine illuminé des Coteaux par les élèves de 5e tourisme étaient organisées et encadrées par leurs professeurs d’option. Au programme : découverte du quartier Hors-Château avec des arrêts aux endroits-clés que sont la montagne de Bueren, les impasses, les églises,... sur fond d’éléments historiques, artistiques ou plus anecdotiques retracés par les élèves. Le tout en français, en anglais et en espagnol s’il vous plaît ! Une fois le chemin arpenté, les stands attendaient les promeneurs pour combler les petites et grandes faims tandis que le(s) bar(s) étaient bien présents pour étancher les petites et grandes soifs. Comme à l’accoutumée, les retrouvailles entre les anciens élèves et leurs professeurs étaient des moments très attendus. Sourires échangés, anecdotes remémorées, parcours de vie retracés et petit dernier présenté,… Des instants riches en émotions. Autre moment très attendu de la soirée : les sons percussifs de Tribal Bump qui ont résonné dans la grande cour. Cette année encore, le podium élèves mettait à l’honneur de jeunes talents venus de classes mais aussi d’horizons artistiques différents : la danse pour nos trois demoiselles de 2C2 (une création originale interprétée par Zoï Lacroix, Alem Meunier et Hannah Schmetz), la musique électro pour DJ Noizzz (Noah Vergera de 5 PUB) et son acolyte Iconikz (Nicolas Delcourt) et enfin le chant avec Terefu Havelange (6TS) et Lexy Fox (Malamo Renard de 6 PUB à la guitare et au chant, accompagnée le temps d’un morceau par Fanny Schreiber de 6 TI). Nous vous donnons dès à présent rendez-vous l’année prochaine, le premier week-end d’octobre ! (Et promis, Sainte Claire recevra un peu plus d’œufs que cette année…) Benjamin Delgrange Photos : Vanessa Bragard
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7e en assistant aux métiers de la publicité |
Le mercredi 14 septembre 2016, les élèves de 7e en assistant aux métiers de la publicité ont eu le plaisir de visiter 3 expositions dans le cadre de la Biennale de l’Image Possible (BIP Festival) qui avait pris ses quartiers à Liège, dans les locaux de l'ESA Saint Luc. Un voyage en 3 étapes. Première étape : l’Image Possible. Dans de vastes espaces de 1500 m2, le Manège Fonckinvitait les visiteurs à explorer à travers les arts mécaniques et digitaux, les liens ténus entre absence et présence, entre visible et invisible,… Seconde étape au B9 avecTranscendent DIY. Issue de la collaboration avec le MadMusée (Musée des Arts Différenciés), cette exposition offrait à l’œil du visiteur des œuvres photographiques réalisées par des créateursen situation de handicap. Ultime étape : salle Capitulaire. L’Horizon d'un Trou Noirenvisageait la limite au-delà de laquelle la matière et la lumière sont irrémédiablement attirées dans le vide. Soumia Marie Célestine Rachel Leciak, Benjamin Delgrange Photos : Rachel Leciak
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Les éducs parlent aux (futurs) éducs |
C’est rapidement devenu un incontournable dans le parcours de formation de nos futurs agent(e)s d’éducation : le speed dating avec des éducateurs en fonction. Le temps d’une matinée, nos élèves de 5e AE ont eu l’opportunité de poser toutes les questions qu’ils souhaitaient à des professionnels issus de secteurs variés tels que l’aide à la jeunesse, l’aide à la personne âgée, la santé mentale,l’enseignement,… L’objectif poursuivi par cette activité est d’apporter un éclairage concret aux éléments théoriques envisagés dans la formation optionnelle mais aussi de guider les élèves dans la découverte des compétences professionnelles qu’ils devront à mettre en œuvre tout au long de leurs deux années de formation. Mégane Luka Benjamin Delgrange Photos : Muriel Vanoirbeck, Vincent Savelkoul
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Le CTA, lien entre l’école et le monde professionnel ! |
Mettre les élèves en stage, cela signifie les mettre en situation réelle afin de développer les pistes que l’enseignement a ouvertes en eux et devant eux … C’est surtout leur donner l’occasion de voir, de toucher du matériel, d’essayer des techniques que l’école, faute de moyens et d’infrastructures de pointe dans tous les domaines, ne peut leur offrir. La classe de 7e Complémentaire en Techniques Publicitaires de l’institut a eu l’opportunité de travailler la découpe vinyle dans le cadre de leurs heures d’activité d’insertion professionnelle (stage) et en lien avec le cours de lettrage. Ils ont eu comme projet, la refonte d’un logo et l’habillage d’un objet à but promotionnel, dans ce cas précis, un « MUG » pour la marque de café « Chat Noir ». Leur motivation a été renforcée par la manipulation de matériel performant (les macs) mais aussi par la découverte de nouveaux outils (découpe vinyle), de nouveaux gestes (échenillages, collage…) mais aussi une approche plus autonome du projet sous l’œil expert d'un formateur du CTA. Pour d'autres exemples de réalisations, vous pouvez visiter le site du CTA : cta.imt-liege.be Rachel Leciak, Alain Braibant Photo : Rachel LECIAK |